Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
VIOLONS  (mai MUSICAS e CULTURAS) TRADICIONAUS e POPULARIS de LEMOSIN-AUVERNHA
VIOLONS (mai MUSICAS e CULTURAS) TRADICIONAUS e POPULARIS de LEMOSIN-AUVERNHA
  • A partir des collectages de violon traditionnel en Limousin et en Auvergne, nous voulons participer à la diffusion de cette musique si riche et si belle. Ce site rassemble tout ce qui concerne cette tradition de violon , en français et en occitan.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
23 mai 2014

Vias/Violonaires 5 (a) : Marguerite Gatignol (de Gaine d'Espinchal)

          "Née le 14 octobre 1847 à La Godivelle (63) Marguerite Gatignol est sans doute la plus célèbre instrumentiste de violon, connue universellement des violoneux de la Limagne aux rives de la Dordogne et au Cézallier. Son statut singulier, dans un monde où le ménétrier ne saurait être une femme sous peine d’être « de mauvaise vie », lui confère une place particulière dans le paysage du violon traditionnel auvergnat. Probablement dotée d’une forte personnalité, elle aurait choisi de jouer « la routine » après des études de musique classique et de gagner sa vie dans les bals. On peut penser que la proximité de la foire de Brion ou elle jouait souvent, point de convergence de toute l’Auvergne, a favorisé une célébrité que sa musique ne devait pas dementir.

«  J’étais tout petit,…mais quand j’ai vu que le musicien avait des culottes !!! » se souvenait Jean Geneix (1879-1956) grand violoneux de St Pierre-Colamine (63) de la génération suivante. La vie personnelle de Marguerite Gatignol semble avoir été plus fragile.

 

Le célibat semble l’avoir accompagné toute sa vie même si une des bourrées qui lui est attribuée « Ço que mai m’agrada, qu'es los garçons ! » voudrait donner l’image d’une femme émancipée qu’elle a peut-être été, eu égard à sa pratique artistique marginale. Sa fin de vie aux alentours des années 1920 à l’hôpital d’aliénés de La Celette en Corrèze, sans qu’on puisse savoir encore aujourd’hui si elle y était juste recueillie ou internée, vient souligner le mystère et la curiosité entretenue aujourd’hui encore autour du destin singulier de Marguerite Gatignol."(Olivier Durif/Jean Claude Rieu)

1024px-La_Godivelle_Modillons_0708A

"Ço que mai m’agrada, qu'es los garçons !" 

Modillons de l'Église de La Godivelle 

Départ de la Godivelle (pas de "Benvenguda" en occitan ; la langue habituelle des Cézalliens de l'époque des bals de Violonaires (Violonairas) :(

P5070189

 

Le bourg s'est "conhat" entre le lac d'en haut d'origine volcanique et le lac d'en bas d'origine glacière.

Un circuit de 4h (petite route, puis à travers prés, le bourg d'Espinchal et le Gr 30 "Tour du Cézallier"pour revenir à La Godivelle) qui est très dépaysant (Alpes, Colorado, Mongolie..? :)

P5160004

P5050007Un an après (14/10/1847) arrive la Marguerite pêut-être à Gaine qui est un village (hameau) de la Godivelle.

P5050008P5050012

 

 

Je laisse La Godivelle cougné à l'abris du vent entre ses deux lacs.

 

P5050013

 

Le lac glaciére d'en bas

P5050015P5050017

 

Une cabane de bergers avec ses deux arbres rescapés et la ferme-Buron au loin…

et peu de Salers avant l'Estive

P5050020"On the road again"

P5050021

 Tiens ! des êtres vivants et "un pauc de nevia" (neige)

P5050022

Dans la réserve des Sagnes (Oc : sanhas ; paturages tourbeux),

 les chevaux attendent leurs indiens 

P5050025

 

Le Sancy au Nord et une crête punk d'un boisement en timbre poste récent.

P5050027

 

Le buron abandonné de la Montagnoune (petite Montagne) avant la descente sur Espinchal.

 

 

"Lorsque vous irez sur le Cézallier, faites cette expérience : prenez un des nombreux chemins du cœur du plateau, autour de la Godivelle par exemple. Sortez des sentiers battus et asseyez-vous derrière une butte (une dune, une vague ou un sein, au choix !). Et là, contemplez ce qui s’offre à vous, écoutez les mélodies et respirez. Vous aurez alors la même sensation que lorsque l’on contemple la mer. Le temps s’arrête, on écoute et on regarde à l’horizon, on s’enivre de mille émotions. Les vallons se transforment en vagues qui nous transportent ailleurs et nous bercent. Toutes ces sensations sont captées par les autochtones et les touristes, qui se sentent bien, en sécurité, au calme et libre, dans un environnement pur. Beaucoup disent que lorsqu’ils viennent ici, tous leurs soucis disparaissent, et qu’il leur est ainsi très difficile de repartir…"

"Certains comparent le Cézallier au Far West, à la Mongolie, à la Pampa, ou encore aux Causses ou aux Vosges. Mais au final, le Cézallier reste pour la majorité des personnes interrogées un endroit unique, à propos duquel les amoureux ont du mal à trouver les mots pour le décrire. Il s’agit d’un désert qui nous transperce d’émotions et qui dégage une puissance impalpable, surnaturelle. Mais ce désert est humanisé, arpenté par des vaches, accueillant et où il fait bon vivre."

Julien Leblay

Le Cézallier, entre terre et ciel...

http://j.leblay.free.fr/cez-index.html

 

 

Ivon
 
Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité