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VIOLONS  (mai MUSICAS e CULTURAS) TRADICIONAUS e POPULARIS de LEMOSIN-AUVERNHA
VIOLONS (mai MUSICAS e CULTURAS) TRADICIONAUS e POPULARIS de LEMOSIN-AUVERNHA
  • A partir des collectages de violon traditionnel en Limousin et en Auvergne, nous voulons participer à la diffusion de cette musique si riche et si belle. Ce site rassemble tout ce qui concerne cette tradition de violon , en français et en occitan.
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1 janvier 2014

À nos Violons et à nos Vaches :)

 

Femme paysanne

       En voyant le film "Femme Paysanne" de René Duranton, où une vielle dame avec ses deux vaches, faisait fonctionner toute sa petite ferme sans utiliser de tracteur (tout le vieux matériel agricole était adapté pour l'attelage animal), je pensais à toutes ces vaches limousines-auvergnates qui s'emmerdent dans leur pré. J'avais un souvenir de Lozère où à 17 ans, j'avais aidé un travailleur agricole pour charger une charrette de foin. Le foin était "aigat" en vrac dans le charrétou tiré par deux vaches.

"Avian cinq cènt mètre à faire pèr rejougne l'oustau. après un gros poutoun à ma grand, anave lèu à l'estable vèire li vaco ; à l'abitudo, n'i avié dos, mai, ço que m'interessavo èro de saupre se i'avié un o dous vedèu, pèr ço que se n'iavié dous i'aurié ges de la pèr béure lou matin, pèr dejuna, faudrié m'acountenta d'aigo boulido, trempado emé de pan brun. Li vaco, en aquelo epoco, travaiavon dóu matin au sèr. Se i avié qu'un vedèu, ère de segur d'avé moun la tout lou tèms di vacanço. L'enfant de la vilo qu'ère se coungoustavo de la e de pan blanc e m'agradavo gaire la soupo e lou pan nègre. Tre lou proumier jour, moun grand me menavo croumpa uno blodo negro vo bluio, de braio courto e subretot un parèu d'esclòp, que pièi li ferravo emé de ferre de vaco gausi. Li vaco pèr travaia èron touto emé de ferre i quatre pèd."

Souvenir de mon père en Lozère où il gardait les vaches pendant les vacances d'été (1924)

- Quel rapport avec les Violonaires ?

-D'abord à l'époque de leur "violonairis", c'était les vaches qui bossaient aussi ;)

 Le tracteurs américains sont arrivés avec le chewing-gum à la fin de la seconde (deuxième..?) guerre mondiale.

- L'accordéon a tout balayé avant d'être lui-même ringardisé.

Maintenant nous avons des grandes surfaces de culture, des "big" machines, des hybrides, des OGM "and so on"…

- Et des musiques qui s'épuisent à chercher toujours du "new" !

Mais aussi une augmentation de l'alcoolisme, de la consommation d'antidépresseurs, des cancers…

- Une musique actuelle qui semble sans âme et sans but.

 

Notre planète est vraiment limitée

La croissance perpétuelle est impossible :(

Quand la moitié de la boîte de Pétri est occupé par leurs déchets, les microbes

meurent.

PC060027

Il faut donc une musique décroissante et sans déchets ?

Ben oui, le violon ne bouge pas beaucoup, facilement réparable.

Et la mèche de l'archet, les cordes ?

François Roussel de l'Artense, pour son violon de "drollet" utilisait la queue de son âne "Camelot" et pour les cordes… sans être des fils de frein de vélo, elles peuvent être résistantes ; et puis le violon a un son assez puissant pour se passer d'électrification et de sono.

Mais Il faut se déplacer pour faire danser

Si comme avant, on a un violonaire par commune, à vélo c'est possible.

 

Au nom de quoi les langues doivent mourir et les musiques disparaitre.

Une musique ancienne de Mozart est toujours jouée  et appréciée.

La musique classique contemporaine ne l'a pas éliminé "tot parier !".

Pour moi, un air joué par Antonin Chabrier ou Léon Peyrat vaut bien du Mozart.

Il faudrait plusieurs vies pour jouer (le mieux possible) tout le répertoire des Violonaires.

Et pour le moment, "las borréias" ne sont pas trop taxés par les financiers .

Laidonc, les amateurs de cet "Eime" musical :

"à nos vaches et à nos violons "per mon arma !"

PC310065

Ivon

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